Ce n’est pas une lubie cette libido, c’est un phénomène parfaitement naturel qui secoue bien agréablement l’être humain depuis sa plus tendre jeunesse. Chez l’être humain, l’énorme envie d’aimer est instinctive : nous naissons tous avec cette énorme envie de faire l’amour plus tard dans notre adolescence et notre vie d’adulte. C’est un désir incontournable qui nous titille tous et qui nous accompagne tout au long de notre vie.
La libido, c’est une énergie et elle est en majorité reliée au sexe. Dans le vécu du quotidien, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît et tout se mélange : l’envie et le désir se frottent aux hormones des uns et des autres. Les molécules du désir sont pourtant les trésors d’une vie sexuelle réussie : la testostérone, les œstrogènes et la progestérone sont des hormones qui s’invitent tout naturellement à la fête des plaisirs du sexe dès l’adolescence.
La testostérone est bien plus qu’une simple hormone masculine. Pas de débat pour son rôle déterminant dans le bon fonctionnement des testicules des hommes mais n’oublions surtout pas que les femmes en fabriquent elles aussi dans leurs glandes surrénales. Pour ce qui concerne les œstrogènes qui font partie d’une autre catégorie d’hormones chez la femme, elles sont secrétées en début de cycle et produites en grande quantité juste avant l’ovulation.
Le corps féminin est d’une incroyable complexité et il faut à chaque femme l’écouter, pour mieux le déchiffrer et le comprendre. Bien aléatoire en effet semble être la donne perso de chaque femme pour tout ce qui concerne le sexe. Au partenaire privilégié de se mettre au diapason. La libido de l’un et de l’autre dans une relation sexuelle à deux réussie, c’est la clé de contact silencieuse mais bouillante comme un chaudron qui emmènera le couple vers cet équilibre harmonieux entre le plaisir ressenti et la réelle motivation de faire l’amour en toute complicité.
Chaque être humain gère comme il peut et comme il l’entend sa propre libido pour mieux l’associer à la libido de l’être aimé. À chacun d’encourager lorsque les circonstances s’avèrent favorables cette envie d’avoir pour son propre plaisir un comportement sexuel qui lui apportera des sensations très fortes et des satisfactions insoupçonnées.
Faisons-fi des derniers tabous qui polluent encore trop souvent notre sexualité et apprenons à connaître notre propre libido : ne laissons pas à la seule dopamine tout le boulot à faire en amont. Ce neurotransmetteur du plaisir et du désir qui inonde à souhait notre cerveau est un allié précieux. Aidons-le en prenant le temps d’explorer notre sexualité propre, d’appréhender nos désirs et dompter nos plaisirs les plus intenses.