Sous la montée de l’excitation, la femme va généralement sécréter par différentes glandes et pores un fluide liquide est clair.
On distingue deux sources de lubrification féminine, celle de la vulve et celle du vagin.
La lubrification externe provient des glandes de Bartholin et de Skène situées au niveau de la vulve ; deux en haut (Skène), deux en bas (Bartholin). Leurs rôles sont de protéger les zones sensibles des frottements et faciliter l’intromission. Ces glandes vont lubrifier par intermittence le vestibule situé entre les deux petites lèvres avec un liquide qu’on appelle la cyprine.
La lubrification interne est la plus abondante, elle permet de protéger les parois vaginales, et d’éviter les irritations lors d’une éventuelle pénétration. C’est une sorte de transpiration de la muqueuse !
Lors de la vaso-congestion (phase à travers laquelle les nombreux vaisseaux dans les tissus se gorgent de sang dans la région pelvienne), la muqueuse du vagin va filtrer le sang et libérer un fluide contenant la transpiration des vaisseaux vaginaux et du mucus du col de l’utérus.
C’est essentiellement dans la partie antérieure du vagin (le ventre) composé du plexus veineux, un organe très réactif, que les pores laissent passer la lubrification vaginale. Il est important de noter que les 2 types de lubrification ne sont pas interdépendants ! Certaines femmes peuvent avoir une excellente lubrification vulvaire et souffrir de sécheresses vaginales. Et vice versa.
Pour la muqueuse anale, à l’inverse du vagin, celle–ci n’assure pas une lubrification naturelle que l’on pourrait qualifier de « immédiate ». C’est pourtant un endroit extrêmement délicat et hautement érogène. La lubrification anale intervient de longues minutes après les premières stimulations par les glandes exocrines quand les cellules de l'épithélium rectal commencent à transsuder du plasma qui, sous l'effet de l’excitation, permet une forte vascularisation de la zone.
Attention, sans l’usage d’un lubrifiant anal adapté à cette pratique, la pénétration anale risque d’être moins aisée et de provoquer des microlésions pouvant créer des inconforts et laisser passer des virus et microbes.