Le chocolat n’est pas l’ennemi de notre santé, loin de là ! La modération est par contre à l’ordre du jour avec, une seule condition à surveiller de près : pas de consommation excessive au quotidien. Faisons un peu le ménage « historique » dans ce brin de folie chocolatière. Ce fameux chocolat, on l’obtient à partir des fèves du cacaotier sous forme de graines venant d’un petit arbre d’Amérique Centrale. Ces fèves appelées à fermenter vont être ensuite torréfiées et séchées pour finalement devenir un beurre de cacao. De ce beurre de cacao, sortiront en fin de production différents types de chocolat dont les caractéristiques dépendront de l’ajout de sucre, d’épices ou de lait. Hélas, beaucoup de minéraux se perdront en cours de route dans toute cette inéluctable transition.
Première certitude cependant : le chocolat contient des vitamines B et E, des polyphénols et autres antioxydants. Ces substances anti-âge sont des amies précieuses pour notre santé, des alliées de poids pour lutter efficacement contre les radicaux libres qui nous font vieillir prématurément.
Ce chocolat qui nous interpelle tant est riche en magnésium, en potassium et en fer. Mieux encore, il contient de la théobromine, un alcaloïde un peu amer de même famille que la caféine. C’est un cardio stimulant et un vasodilatateur très important pour la bonne marche de notre système cardiovasculaire. Le bouquet de compliments concernant notre fameux chocolat de qualité ne serait pas complet si nous ne parlions pas de ses effets très positifs sur notre cerveau : le tryptophane qu’il renferme, précurseur de la sérotonine, est une sorte d’antidépresseur naturel. Clin d’œil malicieux pour conclure à une molécule du chocolat peu médiatisée mais qui ne passe pas inaperçue : l’anandamide connu sous le nom de « molécule du bonheur » se fixe sur les mêmes récepteurs que le CBD. Étonnant raccourci dans les mystères du corps humain. Pas surprenante donc cette bien agréable sensation de plaisir et d’émotion qui suit une dégustation magnifique d’un excellent chocolat… noir ! Pour plus d’infos techniques, vous pouvez vous référer à l’article de F.Bianchi-Demicheli, L. Sakhoranja et A.Pechère-Bertschi paru dans La Revue Médicale Suisse le 20 mars 2013.
Mythique le chocolat ? Peut-être bien et ce n’est pas la fin du monde pour autant. Alors, au diable ou aux orties (c’est plus sûr), tous ces soupçons injustifiés qui l’accusent de faire grossir. Consommé à dose raisonnable pour ne pas tomber dans une addiction toujours négative, partenaire privilégié dans les relations intimes lorsque les sexes le réclament, le chocolat ne sera jamais l’ennemi de votre corps et de cette ligne impeccable que l’on aimerait conserver le plus longtemps possible.
Le chocolat de qualité brûle les mauvaises graisses et décuple les dépenses énergétiques du corps. Que demander de plus ? Feu vert par conséquent pour tripler la dose quotidienne (on passe de 10 à 30g dans une humeur de plus étonnante), chocolat noir de préférence ou un cacao pauvre en sucre. À vous d’opter pour les meilleurs chocolats sur le marché, selon vos exigences et vos envies. Pas de conflit, on règle le problème à l’amiable. Chocolat au lait moins gras mais plus sucré ? Chocolat blanc ? Vigilance, ce n’est plus du chocolat puisqu’il ne contient pas de cacao. Sur le podium, c’est le chocolat noir fait de beurre de cacao et de sucre à plus ou moins minima, qui est sur la première marche et ce ne sera pas facile de le déloger.
Vous êtes accro au chocolat ? Parlons-en puisque 30% des femmes avouent entretenir une relation compulsive avec le chocolat et précisent qu’il est aussi addictif que le sexe. En libérant de la sérotonine, cette fameuse hormone du plaisir, le chocolat vous procure une sensation d’euphorie passagère bien agréable à vivre personnellement mais aussi à partager. Alors, entre envies d’aimer en toute liberté et respect de soi-même, de son corps et de son âme, il y a un chemin d’entente à trouver pour ne pas tomber dans une addiction trop négative sur le long terme.