Vegans, bios, comestibles, chauffants, hydratants ou rafraîchissants… À base d’eau, d’actifs cosmétiques et sans parfum. En matière de produits intimes, les cosmétiques pour l’intimité et le sexe affichent complets sans pour autant donner l’assurance du top côté qualité et transparence.
Arrêt sur l’image des lubrifiants qui osent se présenter avec une osmolarité indécente oscillant entre 3 et 8.000 mOsm/kg. C’est non ! Rien à négocier au-delà de 1200 mOsm/kg. Alors, sans faire de quelconque procès d’intention, c’est stop d’office aux lubrifiants non identifiés dans leur véritable formulation de base chimique et qui polluent inconsidérément le marché du bien-être.
Place en revanche mais avec beaucoup de pincettes aux lubrifiants hyper-osmotiques, hypo-osmotiques à base de glycérine. À consommer les yeux fermés, les lubrifiants iso-osmotiques, les plus prometteurs d’entre eux. Ne perdez jamais de vue cependant que l’osmolarité de votre lubrifiant intime est une donnée trop importante pour la négliger et elle est à prendre en compte pour votre santé vaginale : à ce titre, n’oubliez jamais que les cellules de la muqueuses vaginale et vulvaire font tous les efforts possibles pour maintenir cet équilibre si fragile entre la pression de l’eau contenue en interne et le milieu environnant.
Faire le choix d’un lubrifiant intime hyper-osmotique, c’est admettre de voir les cellules de votre membrane vaginale cruellement se déssécher. À la clé, une déshydratation de la muqueuse et une porte grande ouverte aux infections bactériennes les plus malsaines. À l’inverse, et c’est heureux pour votre bien-être, le lubrifiant hypo-osmotique s’impose, semble-t-il, comme le leader naturel et l’allié fidèle et tellement solide dans la durée de votre bien-être. Les cellules de votre corps n’en finiront jamais de chercher à capter cette eau bénite joliment cachée dans votre lubrifiant pour mieux réhydrater les tissus les plus exposés. Une ligne rouge à ne pas franchir cependant et aucun dérapage autorisé : le choix hypo-osmotique extrême est à écarter pour sa dangerosité du fait de l’éclatement possible des cellules impliquées dans ce processus. Attention plus spécifique à porter concernant dans son ensemble les lubrifiants hypo-osmolaires et hyper-osmolaires susceptibles d’augmenter les risques de transmission du VIH et des IST. Le meilleur des lubrifiants intimes ne serait-il pas finalement ce lubrifiant iso-osmotique nouvelle génération qui ose venir douillettement chatouiller votre vagin avec une pression osmotique parfaitement compatible avec votre muqueuse vaginale ? Autant se le dire à haute voix, avoir un lubrifiant qui a le même osmolarité que les cellules du corps, c’est quand même le top.
L’Office Mondial de la Santé (l’OMS) fait aux fabricants de lubrifiants intimes la trop simple recommandation d’une osmolarité comprise entre 32 mOsm/kg et 380 mOsm/kg. C’est très décevant parce qu’au-delà de ce seuil plancher, les risques d’endommager l’épithélium vaginal sont bien réels. À vous de faire les bons choix de lubrifiants et de rester pour votre bien-être et votre santé. Une étude parmi d’autres mais parfaitement ciblée du monde physico-chimique (leurs auteurs en sont Edwards et N.Panay) pointent d’un doigt réprobateur ce degré incroyablement négatif des lubrifiants véhiculant sans état d’âme une osmolarité supérieure à 5.000 mOsm/kg. Oubliez tous ces lubrifiants bon marché qui vous imposent sans bruit un taux d’osmolarité non conforme, négatif au quotidien, inquiétant et dangereux à long terme pour votre santé.